AUCUN DÉTAIL N’EST NÉGLIGÉ
01 MAY 2019
Par Ted McIntyre
Bien que mère Nature se soit accrochée à l’hiver jusqu’à nous faire douter du climat, en ce lundi 22 avril, à Etobicoke, le printemps montre brièvement le bout de son nez.
Il est 11 heures et avec le mercure approchant les 15˚C, l’équipe de Daniel Pacheco s’allège d’une couche de vêtements après avoir été à l’œuvre depuis quatre heures au 7, Firwood Crescent. C’est la première journée d’ouvrage de Pacheco’s Scenic Stone Landscape & Design sur ce projet de cour arrière d’une propriété achetée en juillet 2018 par Terry et Jennifer Young.
Previously torn down to the foundation and completely rebuilt over the course of 18 months, the handsome 5,000 sq. ft. home stands out from the crowd on this quiet side street, although its elegant Indiana stone-clad exterior lends a certain harmony to the surrounding neighbourhood.
In business seven years, with projects stretching from Burlington to Etobicoke, Pacheco has been charged with a complete back yard makeover here. And while today is glorious, three days of steady rain have left the yard, with its recently installed pool, a bit of a quagmire.
On the road out front, soaked earth is being dumped and piles of gravel carried back by a compact excavator, which carefully threads its way between the Young’s home and a neighbour’s. Planks of wood have been laid down from neighbour Don’s driveway to provide a ramp for the excavator, but it’s still a messy scene.
“In this specific location, we needed cooperation from the neighbour,” says Pacheco. “A make-good will be providing him with a new pathway afterward. He’s a nice gentleman. In cases where they don’t allow us to do this, it’s a whole different ballgame, with conveyor belts and stuff like that, which costs the homeowner a lot more.”
As two employees busily tend to the street front to keep the site tidy and watch for traffic, Pacheco guides me into the backyard. “We’re removing about 90 tons of dirt and bringing in 70 tons of aggregate and other material, including 28 tons of armor stone,” he points out. “The pool coping will be Unilock Natural Stone (Greyfield), and 1,400 sq. ft. of Unilock (Umbriano French Grey) will serve as the main paver, accented with a triple border of the Copthorne Basalt.
“We’re playing with a multi-elevation back yard here, so it’ll be a two-tier elevation,” Pacheco explains. “We’re creating a retaining wall all the way around the perimeter to keep the neighbours’ soil and gardens in place. There will be a drop-down of three steps leading to the pool area, plantings around the back of the yard, a pavilion/cabana structure in the back-right corner, a hot tub up here where we’re now standing, and we’re also replacing the deck with an AZEK composite deck.”
La maison d’origine a été complètement rasée jusqu’à la fondation, et la nouvelle maison de 5 000 pi. ca. qu’on y a bâtie trône au-dessus de ses voisines dans cette rue paisible et ombragée, bien que l’élégant revêtement de pierres d’Indiana s’harmonise bien avec son entourage.
En affaires depuis sept ans, ayant réalisé des aménagements dans toute la région, de Burlington à Etobicoke, Pacheco s’attaque ici à un réaménagement complet de la cour. Même si le soleil est radieux, aujourd’hui, les trois jours de pluie qui ont précédé ont laissé le terrain dans un état lamentable, la boue envahissant presque la piscine récemment installée.
Face à la nouvelle villa, des voyages de terre mouillée et de pierre concassée ont été livrés, pour être transportés vers la cour arrière, avec toutes les précautions d’usage, par une mini excavatrice qui négocie l’étroit passage entre la nouvelle maison et celle du voisin. Les gars ont posé des madriers au sol pour en faire un trottoir et ménager le terrain, mais c’est quand même salissant!
«À cet endroit, nous avons vraiment besoin de la coopération du voisin, souligne Pacheco. Pour le remercier, on va lui faire un trottoir neuf avant de partir. Il est très sympathique. Quand les voisins ne nous permettent pas de passer, c’est une autre affaire. Il faut installer des tapis roulants protégés de bâches. Ça coûte plus cher au client.»
Tandis que deux de ses employés nettoient l’avant du terrain, Pacheco me guide vers la cour. «On a retiré près de 90 tonnes de mauvaise terre et on y met 70 tonnes de granulat plus divers autres matériaux et 28 tonnes de pierre de carapace, explique-t-il. La bordure de la piscine sera en pierre naturelle Greyfield d’Unilock, entourée de 1 400 pieds carrés de pavés Umbriano French Grey d’Unilock. Un muret de trois rangs de pierres Copthorne Basalt ceinturera le tout.»
Et d’ajouter Pacheco: «L’aménagement aura deux niveaux. Un muret de soutènement sur le pourtour maintiendra en place la terre des voisins. La piscine est trois marches plus bas que la terrasse et on va planter des arbustes à l’arrière, à côté d’un petit pavillon dans le coin droit. Ici, il y aura un jacuzzi, et la galerie sera en matériau composite AZEK.»
Comparé à d’autres projets de même envergure, celui-ci avance à grande vitesse: «La piscine a été installée il y a à peine deux semaines», raconte Pacheco, qui a été recommandé aux Young par l’installateur, Pioneer Pools. «Quand j’ai rencontré les clients il y a quatre semaines, ils m’ont dit ce qu’ils souhaitaient autour de la piscine. Je leur ai fait quelques suggestions, comme la couleur de la pierre Umbriano French Grey, le muret de soutènement en pierre de carapace, etc. À Etobicoke, le règlement exige une clôture séparée pour la piscine, alors on va installer une clôture d’aluminium autour du niveau supérieur, avec une barrière qui s’ouvre sur les marches. Quand les clients ont vu l’image en trois dimensions de l’aménagement grâce au modèle Uvision 3D Landscape Creator d’Unilock, ils ont été enchantés.»
Pour Terry Young, conseiller en placements, et sa conjointe Jennifer, comptable agréée, l’achat de cette propriété à un pâté de maisons de leur ancienne demeure est venu de leur désir d’agrandir l’espace pour leurs deux enfants de six et onze ans. «On a acheté ceci en sachant qu’on allait y faire creuser une piscine et aménager une belle cour arrière», rappelle Terry que la présentation de Pacheco a bien impressionné. «Daniel est revenu nous voir deux jours après qu’on se soit vus une première fois. Il était bien préparé, il nous a montré un plan de ce qu’on souhaitait et nous a proposé de nouvelles idées. Une autre entreprise nous avait soumis un plan avec des zones de pelouse, mais je n’en voulais pas. Je préfère des lignes épurées, plus d’uniformité, avec peu d’entretien et une utilisation maximale de l’espace. Daniel a tout intégré dans son plan en deux jours. Il proposait des produits Unilock de l’avant à l’arrière. On va avoir quelques arbustes et un système d’arrosage intégré. Je ne veux pas voir de tondeuse ici. L’autre paysagiste insistait pour une pelouse, mais on n’en a pas besoin. Il faut 50% de matériau “mou”, et la piscine pleine d’eau compte pour ça. Daniel aménage aussi davantage de plates-bandes fleuries, ce qui compte aussi. Le nouveau plan intègre un pavillon pour le jacuzzi. C’est parfait.»
Pour conclure, Terry précise: «On lui a dit ce qu’on voulait et il y a ajouté ce que son expérience lui dictait. Ce qu’il nous a montré s’est avéré bien mieux que ce à quoi on s’attendait. Quand on a parlé de budget, il a dit que ça coûterait moins cher qu’on pensait, même avec tous les trucs haut-de-gamme qu’on désirait.»
Dans la cour, Pacheco est aux commandes de l’excavatrice. Un de ses employés le guide: «Recule encore d’un pouce.» Avec une précision chirurgicale, le patron met en place une demie-tonne de pierre avec la pelle de l’engin.
«Ça va nous prendre trois à quatre semaines pour achever le projet, prévoit-il. Environ 200 heures-personnes de travail. Je vais peut-être envoyer quelques-uns de mes gars commencer à creuser sur un autre chantier pour préparer le boulot, mais il y aura quelqu’un ici tous les jours. Quand on débute un aménagement, on aime bien le mener à terme sans trop s’éparpiller. La pierre de carapace sera terminée d’ici deux jours. On va ensuite apporter les pavés imbriqués et se concentrer sur le niveau inférieur, autour de la piscine. Après, on va bâtir la terrasse supérieure et faire du travail de finition.»
Terry précise que les voisins, des deux côtés, sont des propriétaires d’origine: «On s’est approchés d’eux pour nous assurer qu’ils approuvaient notre projet. J’ai dit à Don qu’on réparerait son entrée s’il y avait des dommages.»
Et de conclure le fier propriétaire: «Jusqu’ici, ça va sur des roulettes. Ce sera fini d’ici la fin de mai.»