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Sac à malices

29 JAN 2018

Un bon dérouillage

Le retour du Tigre en compétition sur le PGA TOUR, la semaine dernière, s’est bien mieux déroulé que le prévoyaient la plupart des observateurs. Il a peut-être eu de la difficulté à rester sur le gazon court tout au long du tournoi, affichant seulement 17 allées atteintes sur 56 coups de départ durant la semaine, mais il a quand même résisté au couperet du week-end en réalisant un oiselet à son dernier trou de vendredi, affichant la normale ou mieux pour ses quatre rondes et terminant même dans le top 25 malgré ses tracas sur les tertres. Et même si son jeu n’était pas vraiment enlevant, il a frappé le coup le plus mémorable du tournoi jeudi après-midi en réussissant presque l’as au 16e trou, avec le soleil dans les yeux.

Étrangement, Tiger s’est aussi retrouvé au cœur d’un incident regrettable dimanche après-midi. Alors qu’il jouait son coup roulé pour l’oiselet au 13e trou, un des admirateur du champion de 14 tournois majeurs, dans un excès de zèle, a crié «mets-la dans le trou» juste avant que son bâton touche la balle, ce qui lui a fait rater son roulé en déviant vers la droite. À l’évidence, Woods était perturbé, mais les spectateurs semblaient l’être encore plus et ils ont hué le trouble-fête, exigeant qu’il soit expulsé séance tenante.

Congédié en finale

Si vous croyez que la plupart des joueurs du Circuit Web.com seraient heureux d’afficher deux troisièmes places de suite, détrompez-vous. À preuve les déboires de l’Australien Rhein Gibson qui a reculé au troisième rang de la finale à la Classique Great Abasco des Bahamas après avoir été pénalisé de deux coups au trou de clôture. Sa première pénalité d’un coup, le golfeur de 31 ans la méritait pour avoir envoyé sa balle dans l’obstacle d’eau bordant le vert. Mais quand le cadet de Gibson, Brandon Davis, a prématurément retiré la balle de l’obstacle sans son consentement ni celui de l’officiel des règles, l’Australien a écopé d’un autre coup de pénalité. Clairement furieux contre son cadet, Gibson l’a non seulement engueulé, mais aussi congédié sur-le-champ en lui lançant sa housse de fer droit.

Gibson s’est par la suite fait reprocher son éclat sur les médias sociaux et, pour tâcher de sauver la face, il en a demandé pardon à Davis et à ses admirateurs plus tard ce jour-là.

De son côté, Davis a diffusé une diatribe vidéo de huit minutes sur l’incident, où il minimisait l’accès de colère de Gibson et rejetait tout le blâme sur l’officiel des règles pour sa décision bâclée. Davis y explique que la balle était «morte» et que Gibson lui avait fait un geste de la main indiquant qu’il allait accepter de laisser tomber la balle. Davis croyait que ce signal aurait dû lui donner le droit de récupérer la balle dans l’obstacle sans encourir de pénalité supplémentaire pour l’Australien, conformément à la décision 26-1/9 du manuel des règles de l’USGA.

 

 

Du studio au parcours

Le succès du joueur de basketball Steph Curry à la Classique Ellie Mae du Circuit Web.com grâce à un laissez-passer de commanditaire l’année dernière semble avoir ouvert la porte à d’autres exemptions d’athlètes sur les circuits professionnels. Au Sac à malices, ça nous fait bien plaisir! Alors qu’il s’entretenait avec Jessica Marksbury de Golf.com la semaine dernière au PGA Merchandise Show, Jim Nantz a révélé que son partenaire de télédiffusion de l’émission Thursday Night Football, Tony Romo, était sur le point d’obtenir une exemption sans restriction de la part d’un commanditaire de tournoi du PGA TOUR d’ici deux mois. Nantz n’a pas nommé le tournoi en question, mais il a dit à Marksbury que l’ancien quart-arrière des Cowboys de Dallas était un obsédé du golf. «Il se promène partout avec son fer droit, même dans la cabine de diffusion, a précisé Nantz. Durant les pauses publicitaires je le vois parfois s’entraîner dans un coin du studio.» Romo, qui affiche un handicap de +3.0, a essayé de se qualifier pour l’Omnium des États-Unis l’an passé, mais a raté par six coups après avoir inscrit un score de 75, soit 3 au-dessus de la normale. Peu importe le tournoi où il sera invité, il est peu probable qu’il survivra au couperet contre un tableau de golfeurs professionnels. Mais la seule présence de Romo à un tournoi du PGA TOUR donnera à l’évènement une visibilité inégalée et stimulera non seulement l’achat de billets, mais aussi les cotes d’auditoire télé.

Jeu de fou de la semaine

Ce gars-là doit être un magicien. Je n’y arriverais même pas avec mes doigts!

Mauvaise pose de la semaine

On a tous connu ces poses de balle impossibles dans une fosse de sable, mais cette balle enfouie qu’a dû frapper l’Irlandais Paul Dunne vendredi à la Classique du Désert de Dubaï frisait la cruauté. Je ne comprends toujours pas comment Dunne a réussi à garder pied dans cette pente abrupte.