Sac à malices
22 JAN 2018
Le héros de la semaine
Une invitation spéciale a été faite à Oscar Murphy, 13 ans, lors de la ronde d’ouverture du Championnat HSBC d’Abu Dhabi la semaine dernière. On a convié le jeune Irlandais du Nord, qui affiche un impressionnant handicap de 6, à participer à un défi «Battre le pro» sur le 15e trou, de 177 verges, du Club de golf d’Abu Dhabi contre son idole Rory McIlroy, le no1 mondial Dustin Johnson et le vainqueur de la Course à Dubai 2017 Tommy Fleetwood. Murphy ne s’est pas effondré sous la pression du moment, il a plutôt exécuté un superbe élan qui a posé sa balle bien plus près de la coupe que celles de DJ et Fleetwood. Le plus impressionnant, c’est que Murphy a non seulement frappé son coup à partir du tertre éloigné, mais il a utilisé un bois 3 pour ce faire, au lieu des fers plus précis et faciles à manier dont McIlroy, DJ et Fleetwood se sont tous servis. Rares sont les ados qui peuvent se vanter de frapper des coups de départ mieux que deux des meilleurs golfeurs au monde, mais Murphy, lui, peut s’en féliciter à juste titre. Bravo jeune homme!
Sentiment d’impuissance
À quoi ça sert, d’avoir une appli de repérage par GPS pour retracer vos objets volés, si la police ne peut utiliser légalement cette information pour récupérer vos biens? Voilà ce que le Néo-Zélandais Tom Owen a demandé aux autorités quand les policiers lui ont dit qu’ils ne pouvaient pas récupérer ses bâtons de golf volés, même s’ils savaient exactement où ils se trouvaient. En décembre dernier, alors qu’il jouait au Howick Golf Club de Musick Point, près d’Auckland, Owen s’est fait voler son sac de golf où il ne manquait que son bois de départ. Étant donné que son téléphone était aussi dans le sac à ce moment-là, l’homme s’est servi d’une appli de repérage pour le retracer… dans une maison de Pidgeon Mountain Road à East Auckland, non loin de là. Mais lorsqu’il en a informé le service de police de l’endroit, on lui a dit que ces renseignements n’étaient pas assez probants pour justifier l’émission d’un mandat de perquisition et que les policiers avaient seulement le droit d’aller frapper à la porte de la maison pour demander si les objets étaient là, sans entrer à l’intérieur. Owen a donc décidé de prendre les choses en main. Il a d’abord appelé son téléphone pour voir si quelqu’un répondrait, puis il est allé frapper à la porte du logis de Pidgeon Mountain Road et enfin il a confronté les gens qui s’y trouvaient, en vain. Le golfeur éconduit a dû se résigner à l’idée qu’il ne reverrait plus jamais ses bâtons de golf ni son cellulaire. «C’est très frustrant de savoir où se trouvent nos biens sans que personne fasse quoi que ce soit pour les récupérer, a déclaré Owen à la presse locale. Si les policiers ne peuvent pas agir sur la foi des renseignements qu’on leur donne, il y a un problème et il faut que ça change.» Pauvre Tom. Espérons que ses camarades de jeu vont se cotiser pour lui offrir un nouvel équipement de golf.
Une glissade remarquée
Grayson Murray a très bien joué sa première ronde au Défi CareerBuilder la semaine dernière, affichant un score de 65, soit 7 sous la normale du parcours PGA West, dont quatre oiselets sur ses quatre derniers trous. Mais c’est jeudi, au 16e trou de la deuxième ronde, qu’il a déclenché les rires de la «Twittosphère». En effet, le coup d’approche de Murray sur cette normale 5 a abouti dans une profonde fosse de sable à gauche du vert, et plutôt que d’emprunter prudemment la rampe d’accès pour se rendre au fond de la fosse, le golfeur de 24 ans originaire de Raleigh a décidé de se laisser glisser sur le dos, le long de la pente, pour y arriver, ce qui a ravi les spectateurs. Murray a ensuite réussi l’oiselet en frappant un coup spectaculaire, presque à l’aveugle, dans le sable pour envoyer sa balle à moins de deux pieds de la coupe. Après sa ronde, quand on lui a demandé d’expliquer son geste, il a dit que c’était son cadet qui lui avait conseillé de se laisser glisser dans la fosse. «Je ne m’attendais pas à une glissade en douceur, a déclaré Murray, mais finalement, c’était assez confortable!» Honnêtement, on peut se réjouir de voir le natif de Caroline du Nord entamer son année sous l’augure de manchettes positives, lui qui a vu sa première saison sur le Circuit de la PGA, l’an passé, marquée par tant de déboires hors du parcours. Souhaitons que la tendance tiendra pour le reste de la saison.
Le coup improbable de la semaine
Caler sa balle d’un coup, au golf, c’est impressionnant, quel que soit le genre de coup effectué. Mais faire ça entre ses jambes en regardant dans l’autre direction, c’est de la vraie magie!
Le raté de la semaine
Aucune distance d’envol, recul d’au moins une verge!