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Sac à malices

12 FEB 2019

Cette chronique regroupe des anecdotes étonnantes de l’univers fantasque du golf.

Les aveux de Rocco

Rocco Mediate a choqué le mode du golf la semaine dernière quand il a révélé en entrevue qu’il buvait régulièrement de l’alcool sur le parcours en jouant aux tournois du PGA TOUR. Le golfeur originaire de Pennsylvanie, qui s’est fait remarquer lorsqu’il a joué en prolongation contre Tiger Woods le lundi de l’Omnium des États-Unis 2008, a expliqué que les spiritueux l’aidaient à atténuée les maux de dos dont il souffre depuis le début de sa carrière. Mediate s’est décrit comme étant un «alcoolique d’habitude» et a dit que son épouse l’avait aidé à redevenir sobre en octobre 2017, après une saison de déboires au golf et de lutte avec sa dépendance à l’alcool. «C’était devenu normal pour moi de boire, une sorte de rituel quotidien, a déclaré Mediate. C’est facile à cacher, une bouteille de fort. Est-ce que je buvais tout le temps sur le parcours de golf, non, pas tout le temps, mais la plupart du temps quand la douleur revenait.» Les statistiques montrent que Mediate joue bien mieux depuis qu’il a cessé de boire. En 2017, il n’a eu qu’un top 10 et trois finales dans le top 25. Depuis, il en a affiché 12 dans le top 25 en 24 départs, et il semble en meilleure santé, mentalement et physiquement, aussi.

Bell sonne la cloche…

La ronde de golf la plus remarquable de la semaine dernière n’a pas eu lieu sur le Circuit de la PGA, ni sur celui de la LPGA ou d’Europe. Elle s’est jouée en qualification du lundi au Championnat Oasis du Circuit des Champions de la PGA, à Boca Raton, en Floride. C’est à ce moment-là que Don Bell, un agent d’immeubles de 55 ans né en Floride, a mérité les honneurs d’une médaille et une place au tableau grâce à un score de 64. Mais ce n’est pas pour son score final que Bell se retrouve dans notre Sac à malices cette semaine, c’est plutôt pour ses neuf derniers trous de la ronde, au cours desquels il est devenu une véritable faucheuse humaine qui a décimé la concurrence. Après avoir amorcé son retour avec 36 coups inscrits, Bell a réussi l’oiselet sur chacun des sept trous suivants, puis en a fait un autre au 18e pour afficher un total de 64 et s’assurer une des quatre places d’entrée au tournoi de la semaine. «C’étaient les neuf meilleurs trous de ma vie, absolument, a dit le golfeur après sa ronde. J’ai eu beaucoup de plaisir et j’espère que ça va me donner un regain de confiance. Quand j’aurai des doutes, je pourrai jeter un coup d’œil à ma carte de pointage et à tous ces cercles.» Bell a poursuivi sur sa lancée en première ronde du Championnat Oasis, jouant 69 avec 3 sous la normale et terminant la journée à égalité au 21e rang, mais en fin de compte, il a conclu le tournoi 60e ex æquo après avoir inscrit des rondes de 76 et 74 durant le week-end. Peu importe le résultat final, ce fut toute une semaine pour l’agent d’immeubles. Espérons que ça se traduira par de beaux succès sur le marché immobilier!

Le nouveau sac Bentley

Surveillez vos arrières, Honma et PXG, Bentley s’en vient sur votre territoire. Le constructeur automobile britannique a annoncé la semaine dernière qu’il mettra sur le marché 100 ensembles de bâtons de golf en édition limitée pour marquer le 100e anniversaire de la marque. Chaque sac garni coûtera la bagatelle de 16 000$ et les bâtons seront munis d’une poignée à motifs de losanges gravés, garnie d’enjoliveurs miniatures du modèle Le Mans. Les têtes de bois de départ, de bois d’allée et d’hybrides seront, elles, ornées du petit sigle B de Bentley. Si ces caractéristiques ne suffisent pas pour vous séduire, alors pensez au filigrane d’or pur tissé dans la fibre de carbone des têtes. Enfin, notez que ces bâtons à pris exorbitant sont dotés de tiges interchangeables entre le bois de départ, le bois d’allée et l’hybride. Le sac de cuir noir et cuivre se complète de couvre-têtes à l’avenant, mais ne contient aucune balle. À ce prix-là, ils auraient pu faire un petit effort!

  

Coup de la semaine

Alors qu’il jouait sa deuxième ronde à Spyglass Hill vendredi, Phil Mickelson a frappé un des plus beaux coups de rétablissement qui soit après avoir décoché sa balle dans les hautes herbes de droite, derrière un arbre, sur le 14e trou à normale 5. Plutôt que de se contenter de revenir dans l’allée, le gaucher a sorti son bois 3 et frappé une balle courbe qui a contourné le tronc d’arbre, survolé l’obstacle d’eau protégeant le vert et atterri à six pieds de la coupe. Malheureusement, il a raté son roulé pour l’aigle.

Raté de la semaine

Tout ce que vous faites sur le terrain de golf a des conséquences. La prochaine fois que ce gars-là ira à la chasse au canard, il pensera au golf.

Élan de la semaine

Il y a toujours quelqu’un sur le terrain d’exercice qui ne sait vraiment pas ce qu’il fait.