CHAMPIONNAT CLUBLINK À PUNTA CANA
10 APR 2019
Que peut-on faire en 3 heures et 48 minutes? Une ronde de golf rapide à son club d’attache, un aller-retour entre la banlieue et le centre-ville sous la neige en empruntant les «voies rapides» et les rues encombrées de Montréal…
Alors, pourquoi 3 heures 48 minutes? C’est le temps qu’ont passé quelques membres chanceux de ClubLink à bord du vol WestJet qui les a menés au paradis! Et plus précisément à Punta Cana, en République Dominicaine, pour le tout
premier Championnat ClubLink de Punta Cana.
Une fois arrivés, nous nous sommes installés au Sanctuary Resort de Cap Cana, à une quinzaine de minutes de l’aéroport. Le Sanctuary est un complexe de villégiature haut de gamme axé sur une expérience clientèle de luxe.
«Le service est vraiment extraordinaire, s’est exclamé un des participants, Glenn Townsend. Partout où on allait, sur le domaine, on rencontrait des visages souriants qui nous demandaient si on avait besoin de quoi que ce soit. J’ai immédiatement remarqué cette attention qu’ils accordent à la qualité du service.»
Les choix d’hébergement vont des vastes suites de concept aires ouvertes aux coquettes villas isolées.
«J’avais une suite Junior, comprise dans les droits d’inscription à l’évènement, poursuit Townsend. C’était parfait, vraiment grand, avec une très belle salle de bains et un lit des plus confortable. J’ai séjourné dans plusieurs villégiatures et celle-ci est une des plus agréables. En plus, c’est à proximité du terrain de golf.»
À moins de dix minutes du Sanctuary, le Club de golf Punta Espada est régulièrement classé parmi les meilleurs terrains de golf des Antilles. Pour le plus grand bonheur des participants au Championnat ClubLink, les quatre rondes du tournoi étaient jouées sur ce parcours, une expérience inoubliable, compte tenu de l’état impeccable du terrain. De plus, près de la moitié des trous de Punta Espada sont en bord de mer et les panoramas de vagues déferlant sur les récifs, arrosant par moments les golfeurs trop aventureux, vous font parfois oublier que c’est à votre tour de jouer.
Un aménagement typique de facture Jack Nicklaus, Punta Espada n’est pas particulièrement exigeant au coup de départ, mais il sait aussi se protéger. À l’instar des golfs du désert, des zones rocheuses situées au-delà de l’herbe longue donnent des repères à partir des tertres, mais si votre balle s’y égare, il vous sera très difficile d’en sortir.
Sur les allées, mieux vaut jouer court ou faire rouler la balle jusqu’au vert, car sur sept des 18 trous, la Mer des Antilles est toute prête à avaler promptement les coups d’approche trop téméraires. Il en va de même pour les coups qui s’écartent le moindrement des verts de taille «mouchoir de poche». L’un des trous, le 4e à normale trois, exige que les golfeurs frappent leur coup de départ loin de la mer, au-dessus d’une large cuvette de marée à quelques pieds des vagues. Il va sans dire que bien des balles se sont retrouvées au fond de l’océan durant le tournoi.
Ajoutez à cela des vents de catégorie «deux bâtons» dont il faut tenir compte même aux coups roulés, et vous vous rendez compte que Punta Espada peut s’avérer très exigeant. Heureusement, jouer ici ne donne jamais l’impression de travailler fort, car toutes les embûches s’estompent devant l’émerveillement qu’on ressent dans un tel décor, par 28˚C en plein hiver!
Mais peu importe ce que vous avez lu ici ou quelles photos vous regardez, rien ne peut vraiment rendre justice à l’endroit. Il faut que vous veniez le constater par vous-même, c’est à moins de quatre heures d’avion de chez vous!