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L’OMNIUM CANADIEN RBC S’EN VIENT!

22 MAY 2019

RBC et Golf Canada mettent les bouchées doubles pour être prêts à accueillir les meilleurs golfeurs au monde qui arriveront à Hamilton dans moins de deux semaines. Et ils nous ont préparé toutes sortes de belles surprises.

Par Peter Mumford

Ça fait bizarre de dire, à ce temps-ci de l’année, que l’Omnium canadien RBC s’en vient dans deux semaines.

Grâce à un remaniement «majeur» du calendrier du Circuit de la PGA qui a ramené le Championnat des Joueurs en mars et le Championnat de la PGA en mai, avec un engagement de clôturer la saison avant la Fête du travail, une fenêtre s’est ouverte dans la semaine précédant l’Omnium des États-Unis et l’Omnium canadien RBC en a profité.

Les gens de RBC, de Golf Canada et du club hôte, le Hamilton Golf & Country Club, ont fait des heures supplémentaires ce printemps pour se préparer à cette nouvelle date, et elle semble arriver plus vite que quiconque l’avait prévu. Auparavant, on avait presque une demie saison pour se mettre dans l’ambiance du golf et voir venir l’Omnium canadien RBC à la fin de juillet. Cette année, la plupart des golfeurs ont à peine entamé leur saison et ont de la difficulté à maintenir leur intérêt pour le golf.

C’est sans doute la faute, en partie, du temps exécrable que nous connaissons depuis le début du printemps dans le sud du pays et qui a retardé l’ouverture des parcours ou limité le temps de jeu aux rares heures où la température dépassait les 10 ˚C sous un chiche soleil. Bref, on a un printemps de misère, les allées de golf sont détrempées et les verts souvent aménagés de façon temporaire. Les conditions humides nuisent au travail des équipes de terrain et les golfeurs doivent garder leurs voiturettes sur les chemins.

La Journée des médias de l’Omnium canadien RBC s’est tenue le 6 mai. Les parcours au nord de Toronto venaient à peine d’ouvrir et les conditions de jeu étaient pour le moins problématiques. Seraient-elles meilleures à Hamilton, plus au sud?

Mieux que ça, finalement. On n’était pas loin de la perfection du milieu de saison. Les allées étaient sèches et accueillantes, les verts fermes et rapides, et les herbes longues tellement drues qu’il fallait presque marcher sur sa balle pour la trouver. Les voiturettes pouvaient sillonner les allées et on ne voyait pas de zones spongieuses et détrempées. Même si le portail d’entrée affichait Hamilton, on se serait cru à Orlando, pas en Ontario.

C’est peut-être parce que Hamilton a son propre microclimat qui lui a permis d’échapper au pire des aléas météo qui ont affligé le reste du pays ce printemps, mais le mérite en revient surtout, je crois, au surintendant de terrain Rhod Trainor et à son équipe d’entretien qui ont accompli un travail exemplaire de préparation du parcours en vue de l’arrivée des meilleurs joueurs au monde. Surtout qu’à la différence des années précédentes, ils n’avaient que très peu de temps pour le faire.

Mais ce n’est pas la première expérience du genre pour Trainor. Il était à Hamilton pour le premier Omnium canadien RBC de l’ère moderne, en 2003, ainsi que ceux qui ont suivi en 2006 et 2012. La première fois, raconte-t-il, il était obsédé par l’herbe longue, la stimulant puis la tondant régulièrement pour qu’elle se tienne bien droite sur 6 pouces de hauteur. Il fut dévasté quand le Circuit de la PGA lui a demandé de la rabattre à 3 pouces.

Le parcours de Hamilton n’est pas très long, selon les normes du PGA TOUR, à un peu moins de 7 000 verges, mais il n’est pas entièrement démuni face aux gros cogneurs de notre époque. L’aménagement classique signé Harry Colt, constamment coté parmi les trois meilleurs aux Canada, présente de petits verts rapides et ondulés au bout d’allées étroites bordée de grands arbres matures. Si vous ratez votre cible, vous vous retrouvez dans un fouillis de végétation cauchemardesque. Trainor n’aura peut-être pas son herbe longue de 6 pouces, mais la version 2019 sera ardue à souhait.

Et si l’état du terrain nous a procuré notre première surprise de la journée, Golf Canada nous en réservait quelques autres. Durant le dîner, on nous a annoncé que Brooks Koepka et Bubba Watson seraient au tournoi cette année. Koepka était à ce moment-là classé au 3e rang du golf mondial, Joueur de l’année du Circuit de la PGA et détenteur de trois titres majeurs, dont deux successifs à l’U.S. Open. Aujourd’hui, il est le no 1 mondial après sa deuxième victoire consécutive au Championnat de la PGA, et l’on sait qu’il aime jouer durant la semaine qui précède un tournoi majeur.

«J’ai hâte de retourner au Canada pour participer à l’Omnium canadien RBC, affirme Koepka qui a déjà joué à notre championnat national en 2015 et 2018. Je n’ai entendu que de bonnes choses à propos du parcours du Hamilton Golf and Country Club et avec ce changement au calendrier, je vois là une belle occasion de bien jouer et de me donner un élan en vue de l’U.S. Open.»

Watson, champion à deux reprises du Tournoi des Maîtres, a d’autres raisons de vouloir gagner à Hamilton. «Une victoire à l’Omnium canadien RBC serait très importante pour moi, dit-il, car ma femme est Canadienne. Ce serait un grand honneur de remporter le championnat national ouvert de son pays.»

Les deux gros cogneurs que sont Watson et Koepka se joindront au no 2 mondial Dustin Johnson, qui tâchera de défendre son titre de l’Omnium canadien RBC, et au no 4 mondial Rory McIlroy qui fera son apparition pour la première fois à notre championnat national. Tout un quatuor de tête, tant au chapitre des distances au coup de départ qu’en matière de classement mondial!

Le tableau comprendra également les membres de l’Équipe RBC Matt Kuchar, Webb Simpson, Ryan Palmer, les anciens titulaires de l’omnium Jim Furyk et Brandt Snedeker, ainsi que les Canadiens Adam Hadwin et Corey Conners, qui vient de remporter sa première victoire sur le PGA TOUR.

À ces annonces de participations s’ajoutent d’autres éléments excitants pour l’édition 2019 de l’Omnium canadien RBC, notamment la série de concerts RBCx Music où se produiront le duo acclamé mondialement et nommé aux prix Grammy Florida Georgia Line vendredi le 7 juin, et le groupe rock local The Glorious Sons, lauréat d’un prix Juno, samedi le 8 juin. La plupart des jeunes fans de musique croient que leurs parents sont déconnectés, et je ne fais sans doute pas exception à la règle. Alors, ne connaissant aucun de ces deux groupes, j’ai dû me renseigner auprès de mes enfants qui m’ont répondu que, oui, ce sont des stars de la scène musicale.

Et à ne pas oublier dans ce programme très chargé, il y aura l’épreuve de qualification de section en vue de l’Omnium des États-Unis qui lancera la semaine de l’Omnium canadien RBC le lundi 3 juin au RattleSnake Point Golf Club. Le tournoi de qualification sur 36 trous sera disputé sur les deux parcours de RattleSnake Point pour donner aux meilleurs le droit de jouer à Pebble Beach la semaine suivante.

Voilà beaucoup de plaisir en vue pour les amateurs de golf, et c’est dans à peine deux semaines!

Peter Mumford est le rédacteur en chef de Fairways Magazine. Suivez-le sur Twitter @FairwaysMag.